Fonction d’économie d’énergie :

Au bout d’un certain temps s’y votre écran le permet(Norme : Energy EPA Pollution Preventer) , il va se mettre se mettre en veille , le but étant de ralentir le vieillissement du tube ou même de l’écran .

Dans Windows 98, vous pouvez paramètrer cette fonction , voici un exemple :

APM La chasse au gaspi sur votre PC

Info PC Oct.96

La plupart des PC récents intègrent des fonctions d'économie d'énergie. Pourtant, celles-ci restent le plus souvent inexploitées par les entreprises. Pourquoi une telle indifférence, surtout quand certaines études montrent qu'il est plus facile pour une société d'accroître son bénéfice en réduisant la consommation de ses PC qu'en augmentant son chiffre d'affaires ? alors, un conseil : activez donc les fonctions "APM" de votre PC!

L 'APM (Advanced Power Management, gestion avancée de la consommation) est le fruit d'une convergence entre les besoins des portables, d'un côté, et les exigences des écologistes, de l'autre.

Résultat concret : le président Bill Clinton a signé le 21 avril 1993 le décret 12845 qui impose à toute agence du gouvernement fédéral de n'acheter que du matériel informatique portant le label "Energy Star", autrement dit comportant des fonctions APM. Les constructeurs américains se sont pliés à cette obligation. Avant que les fabricants suédois, néo-zélandais, suisses et japonais ne l'adoptent à leur tour. Désormais, le logo Energy Star orne presque tous les cartons de périphériques disponibles en Europe.

Toutefois, la majorité des matériels n'ont aucun effet sur l'environnement car leur fonction d'économie d'énergie n'est pas validée. Du coup, le gouvernement américain a été contraint de sortir un deuxième exécutive order qui impose cette fonction d'économie d'énergie en état de marche à la livraison.

La même procédure est étudiée par l'union Européenne dans le cadre du programme Pace. Celui-ci doit aboutir à un PC dont le mode standard est le mode veille, réactivable instantanément par modem, clavier ou souris.

ENERGYSTAR UN LABEL QUI IMPOSE SES NORMES

Afin de bénéficier du label Energy Star, les équipements informatiques doivent respecter certaines normes. Ainsi, les PC en mode veille ne doivent pas consommer plus de 30 W. Pour les imprimantes, le chiffre est compris entre 15 et 45 W, selon la capacité d'impression.

Le même standard n'existe pas au niveau de l'autonomie des portables. A chaque constructeur de fournir les chiffres d'après ses propres tests. Les chercheurs ont bénéficié du travail considérable accompli dans le domaine des portables, lesquels sont dotés de composants à faible consommation Le 5 V cède ainsi la place au 3,3 V ou au 3 V. Selon la loi de Joule, cette baisse de voltage permet une économie de 64 % (97 % avec les futurs composants 0,9 V). Les Pentium d'Intel, quant à eux, travaillent sous deux voltages : 2,9 V en interne et 3,3 V en externe. Encore un moyen d'économiser des watts... Cependant, les travaux réalisés ne mènent à rien si un élément fédérateur n'existe pas afin de les cumuler et de diriger tous les progrès dans une seule voie.

 

Les économies Possibles sur un PC consommant 150 W

 

Pleine consommation

Avec gestion de la consommation

 

kWh

F HT / kWh

kW réduit

kW plein

kW Total

F HT/kWh

Consommation en kWh

0,15

21,32

0,05

0,15

 

21,32

Heures/jour

8

 

3,2

4,8

8

 

Consommation / jour

1,2

25,58

0,16

0,72

0,88

18,76 6

Consommation / semaine

6

127,92

0,8

3,6

4,4

93,81

Consommation / mois

24

511,68

3,2

14,4

17,6

375,23

Consommation / année

264

5628,48

35,2

158,4

193,6

4127,55

Economie = 6.82 F HT /jour 34,11 F HT /semaine 136,45FHT/mois 1 500,93FHT/ an

gain obtenu sur un seul PC qui verrait ses fonctions d'économie d'énergie APM activées.

L'APM est basé sur des spécifications des deux leaders incontestés de l'architecture PC: Intel et Microsoft. Créé en janvier 1992, on en est Aujourd'hui à la troisième version (édition 1.2).

L'APM repose sur trois niveaux :

a) le Bios (Basic Input Output System). Tous les Bios, surtout les anciens, n'offrent pas une gestion APM. Dans ce cas, il est impossible d'émettre des instructions de veille ou d'arrêt sur les différents composants du PC.

b) Des périphériques système certifiés APM. Inutile de cou per l'alimentation du processeur si celui-ci ne sait pas gérer un tel état.

c) Un système d'exploitation capable de gérer l'équilibre délicat entre les besoins des composants, des périphériques et des applications.

Il faut ajouter à cela des applications "APM Aware", lesquelles sont capables d'informer le système d'exploitation de leurs besoins et de réduire les ressources demandées en fonction de la quantité d'énergie disponible.

Un traitement de texte pourrait, par exemple, suspendre les sauvegardes automatiques, celles-ci nécessitant l'intermédiaire d'un disque dur consommateur d'électricité.

 

L'ÉLÉMENT CLEF LE BIOS

La pièce maîtresse de l'APM est le Bios. Toute tentative d'économiser de l'énergie s'avérera inutile en l'absence de Bios certifié APM. Celui là peut connaître des modifications selon le fabricant du portable ou du PC afin de prendre en compte des spécificité du matériel. Par exemple, le Bios Award 4.50PG est un Bios générique qui gère l'APM (figure 1 bis). Mais la commande Suspendre lancée à partir du menu Démarrer sur un Elonex PC-590 n'aura aucun effet... La mise en veille des différents composants, en revanche, fonctionne à merveille. Autre exemple : le Bios Phoenix spécifique au Vectra 500 de Hewlett-Packard permet de mettre en veille le PC par un clic de souris (figure 1) et de le redémarrer en pressant la barre d'espace

 

Fig 1 Il est possible d'arrêter certains PC de bureau à partir du menu démarrer

Tout dépend donc du Bios. Plusieurs systèmes d'exploitation peuvent tirer profit d'un Bios APM, dont OS/2 Warp et Linux. Il est même possible pour un PC fonctionnant sous MS-DOS de désactiver le disque dur ou le processeur pendant une période d'inactivité et de faire réactiver le système par un déplacement de la souris ou un appel modem. Il ne lui manque qu'une gestion "intelligente" des événements. Cet arbitrage entre les besoins des applications et les économies d'énergie est le rôle du système d'exploitation APM. Ce dernier doit non seulement veiller aux appels du Bios pour une modification d'état, mais aussi vérifier que toute action d'économie d'énergie entreprise ne perturbe pas les programmes en cours.

Les applications (logiciels et pilotes de périphériques) APM Aware constituent le dernier niveau du trio. Il est évident que les applications sont les plus à même de fournir les informations pertinentes concernant non seulement leurs besoins, mais aussi des activités en cours.

Les décisions d'économie d'énergie s'appliquent à quatre états de consommation :

Deux états intermédiaires existent sur certaines machines. Dans l'APM Actif, entre Marche et Veille, le PC tourne mais le processeur peut être au ralenti.

Dans l'Hibernation, le PC est totalement arrêté et les paramètres système ainsi que les mémoires vive et vidéo sont sauvegardés sur le disque dur. Le PC ne consomme pas d'énergie et peut être abandonné pendant des mois avant d'être réactivé pour retrouver le travail là où on l'avait laissé. Ces possibilités se retrouvent essentiellement sur les portables.

LES MONITEURS

Les moniteurs ont fait l'objet d'une attention particulière, à l'initiative de la Suède et de son très puissant syndicat TCO, non seulement en matière de rayonnements électromagnétiques, mais aussi dans le domaine des économies d'énergie. Ainsi, sur ce second point, le TCO a réussi à imposer des normes basées sur les travaux du Nutek, un organisme d'état. Nutek définit deux états pour la consommation électrique des moniteurs et spécifie aussi un temps de reprise minimal. Le niveau Power Saving Al est activé après une période d'inactivité de 5 à 60 minutes définissable par l'utilisateur. Le temps de reprise doit être inférieur à 3 secondes. La consommation électrique autorisée est de 30W au maximum, mais moins de 15 W est souhaitable. Après une période d'inactivité de plus de 70 minutes, le moniteur entre en Power Saving A2. La consommation doit être inférieure à 8 W, mais les constructeurs espèrent bientôt atteindre les 5 W. Le temps de reprise est celui d'un démarrage à froid. La norme TCO/Nutek va au-delà des standards Energy Star (30 W au maximum). C'est pourquoi certains moniteurs affichent un logo Energy Star et ne bénéficient de la norme TCO/Nutek qu'en option.

C'est grâce au comité Vesa (Video Electronics Standards Association) qu'un moyen standard, le DPMS, a été créé afin de gérer ces divers états d'économie: en jouant sur les signaux de synchronisation horizontale et verticale, une carte graphique communique avec le moniteur afin de lui faire adopter un état donné.

Energy Star et TCO/Nutek génèrent une réelle économie d'énergie. On peut considérer qu'un moniteur de 21 pouces consomme 160 W en utilisation normale, contre 85 W pour un 15 pouces et 70 W pour un 14 pouces. Baisser la consommation de ces périphériques à 15 W constitue un véritable exploit. Remarque: il ne faut surtout pas confondre économiseurs d'écran avec économiseurs d'énergie. Les premiers évitent que l'écran soit marqué par l'affichage prolongé d'une même image, alors que les seconds réduisent ou coupent la consommation électrique du moniteur dès qu'une période d'inactivité est détectée.

ACTIVER LA GESTION DE LA CONSOMMATION SUR VOTRE PC

Avant d'activer les fonctions APM d'un PC, il faut vérifier que la mise en veille ne perturbera pas le bon fonctionnement de l'environnement système. Par exemple, un PC en réseau peut rencontrer des problèmes de connexion si l'APM coupe l'alimentation de la carte d'interface. Des dispositifs tels que les Magic Packets de Hew1ett - Packard ou le Wake Up On- line d'IBM permettent une cohabitation réseau et APM, mais ce n'est pas le cas de la plupart des installations.

C'est d'abord au niveau du Bios que l'on s'en assurera. Selon les PC, on accède au Bios par la séquence de touches Ctrl+Alt+Echap ou Ctrl+Alt+S ou par la touche Suppr (Del) ou F2.

Figure 1 bis. Voici ce que vous voyez à l'écran avec le Bios Award 4.5 OPG

Par exemple, sur l'Award Bios 4.50PG d'un PC Elonex, on sélectionne POWER MANAGEMENT SETUP en appuyant sur la flèche pointée vers le bas puis sur la touche Entrée. On modifie les options par les touches + ou -.

L'option Power Management offre quatre possibilités:

 

PM Control by APM per met de faire contrôler la gestion de la consommation par APM.

 

Video Off Method concerne la gestion de mise en veille de l'écran. DPMS étant le standard de facto, il n'est pas nécessaire de s'inquiéter des paramètres Blank Screen ou V/H SYNC + Blank.

Résultat : notre moniteur Sony 17sf II s'est éteint après 4 minutes sous DOS, quelle que soit l'option choisie. Il faut appuyer sur une touche du clavier pour sa réactivation, laquelle prend 16 secondes

 

Sous Windows 95, nous avons confîguré ce même moniteur en Energy Star et choisi une mise en veille après 2 minutes d'inactivité : les paramètres Windows l'emportent sur le DOS et l'écran s'est éteint après ces 2 minutes. Il suffit de déplacer la souris pour réactiver l'écran.

En mode Veille (visualisé par un voyant orange allumé à côté du voyant vert de mise sous tension), l'écran a pris 5 secondes pour être de nouveau exploitable.

En mode Désactivation (visualisé par le voyant orange allumé tout seul), il a fallu 16 secondes à l'écran pour redevenir opérationnel.

l,es paramètres suivants ne sont accessibles que si vous avez choisi User Define au niveau du Power Management :

Doze Mode - Temps écoulé (entre 1 min et 1 heure) avant de réduire l'activité de 80 %.

Standby Mode: Temps écoulé (entre 1 min et 1 heure) avant de réduire de 92 % l'activité.

Suspend Mode: Temps écoulé (entre 1 min et 1 heure) avant de réduire de 99 % l'activité

HDD Power Down: Temps écoulé (entre 1 et 15 min) sans accès disque avant d'arrêter le disque dur.

Les paramètres choisis dépendent de l'activité de chaque utilisateur. Les plus écologistes pencheront pour un temps de l'ordre de 5 minutes. Avec un délai plus court (1 minute, par exemple), on ne peut vraiment pas s'arrêter de taper au clavier car à la moindre interruption, le PC se met à dormir et l'on perd du temps en attendant qu'il se réveille. Il convient donc de trouver le bon compromis entre rentabilité et économie d'énergie.

On peut également réactiver le PC par le mouvement d'une souris PS/2. Si vous comptez ranimer le PC par ce moyen, il faut penser à l'alimenter à travers les paramètres Power Down Activities.

A noter qu'il nous a été impossible de réactiver un PC somnolant sous Windows 95 une fois Wake-Up Event IRQ12 sur OFF (arrêt) et les Power Down Activities de l'IRQ12 (PS/2 Mouse) également sur OFF

Nouveaux systèmes : L'ACPI

Les spécifications ACPI / OnNow reposent sur une idée simple: pour qu'un PC devienne partie intégrante de la vie quotidienne, il doit être disponible instantanément pour répondre au téléphone, afficher les messages électroniques qui arrivent ou naviguer sur Internet.

L'ACPI (Advanced Configuration and Power Interface), développée par Intel, Microsoft et Toshiba, est

une spécification d'interface qui autorise la gestion de l'alimentation par le système d'exploitation: les périphériques sont alimentés seulement en cas de besoin. C'est un progrès par rapport aux systèmes antérieurs à l'ACPI (qui date du 6 janvier 1997) comme l'APM (Advanced Power Management). En effet, l'APM se contente de mettre les périphériques hors tension après un certain temps d'inactivité. L'ACPI permet en plus un redémarrage rapide de la machine, avec la possibilité de réveil par un logiciel pour des tâches administratives la nuit, comme l'archivage de documents ou la défragmentation du disque dur.

Windows 98 est le premier à inclure le support natif d'ACPI. Il est à noter que Windows 98 gère également les spécifications antérieures à l'ACPI, comme l'APM 1.2. Celui-ci comprend le ralentissement de la vitesse de rotation du disque, la reprise d'activité du système sur simple appel... Par ailleurs, Windows 98 sait désactiver les périphériques PCMCIA (carte modem, notamment) lorsqu'ils sont inutilisés. Cette fonction permet d'augmenter notablement l'autonomie de la batterie en réduisant la consommation, non seulement lorsque l'ordinateur est utilisé, mais également lors qu'il est en mode sommeil. Sous Windows 98, les utilisateurs de portables bénéficient aussi de l'affichage des informations relatives à l'emploi de deux batteries en même temps, ainsi qu'à la sortie de veille du modem lors d'un appel. Précision importante: il ne suffit pas de posséder Windows 98 pour profiter de l'ACPI. Votre carte mère doit aussi intégrer un chipset adapté : Intel 430TX, 440LX, 440BX ou 440EX, VIA Apollo MVP3, VIA Apollo Pro, ALi Aladdin V, SiS 5591/5595... C'est le cas (en théorie) de la plupart des cartes mères actuelles qui respectent les spécifications PC98. Le Bios doit en outre être paramétré en sélectionnant ACPI au profit d'APM dans l'option "Système de gestion de l'énergie". Pour vérifier que l'ACPI fonctionne, Intel propose aux intégrateurs de télécharger l'utilitaire IPMAT 1.1 (http ://developer.intel.com/design/ipeak/pwrtool/index.htm ). Cet utilitaire fonctionne sous Windows 98 ainsi qu'avec la bêta de Windows NT 5.0.

La norme ACPI est intimement liée à l'initiative OnNow de Microsoft, qui repose sur les modifications définies dans les spécifications ACPI 1.0. OnNow est une approche globale de la gestion de l'alimentation des PC et des périphériques. Le terme "OnNow PC" désigne un ordinateur qui, même s'il semble arrêté, est toujours sous tension et en mesure de réagir immédiatement. L'initiative OnNow repose sur une idée simple: Pour qu'un PC devienne partie intégrante de la vie quotidienne, au bureau ou à la maison, il doit être disponible instantanément pour répondre au téléphone, afficher les messages électroniques entrants ou naviguer sur Internet. A l'instar des autres équipements de la maison, il doit être allumé et prêt à être utilisé en permanence, tout en se faisant discret lorsqu'il n'est pas employé. Ses composants matériels et logiciels doivent être en mesure de réagir immédiatement à toute mise en route, aux événements du réseau ou aux communications (réception d'un fax, par exemple).

En théorie, il suffit d'appuyer sur le bouton de mise en marche pour que la machine soit disponible immédiatement. Dans la pratique, le temps de remise en route est de l'ordre de 4,5 secondes pour permettre la restauration de l'intégralité du contexte. La consommation électrique passe alors de 4 watts à plus de 40 watts. Précisons qu'il existe deux méthodes pour sauvegarder le contexte d'une machine en mémoire vive (mode Suspend to Ram) ou sur disque dur (mode Suspend to Disk). L'avantage de ces méthodes est de retrouver l'environnement de travail tel qu'il était lors de la suspension. Il est à noter qu'Intel préconise que la sauvegarde du contexte s'effectue en mémoire vive. En effet, suivant l'initiative OnNow, le PC doit être disponible immédiatement. Or, si le contexte est sauvegardé sur le disque dur, le temps de remise en marche doit tenir compte du temps de redémarrage du système, qui est de l'ordre de 30 secondes. La sauvegarde du contexte sur disque dur présente toutefois l'avantage de permettre l'extinction totale du PC. En mode Suspend to Ram, la consommation n'est pas nulle (environ 4 watts) car la mémoire vive doit être alimentée. Pour bénéficier de la fonctionnalité "OnNow PC", une machine doit disposer d'une alimentation adaptée. Celle-ci est destinée, entre autres, à la Ram qui est rafraîchie moins souvent en mode Suspend to Ram qu'en fonctionnement normal. Sous ce mode, la consommation d'un module mémoire Dimm est de 50 à 150 mW - contre 3 à 4 W lorsque le PC est allumé. Précisons enfin que les spécifications ACPI / OnNow ne devraient pas profiter qu'aux machines de bureau mais aussi aux portables, en permettant un accroissement de leur autonomie allant jusqu'à 25 %.