Applications de la méthode aux alternatives et itérations :
- Les termes relatifs aux structures sont écrits en majuscules et soulignés.
- Le début de structure est relié à la fin de structure par un trait vertical.
- Les structures alternatives de ce type commencent par SI condition(s) puis ALORS (et selon le cas) SINON et se terminent par FIN SI.
SI condition
ALORS
Instruction 1
Instruction 2
SINON
Instruction 3
FIN SI
Reprenons l’exemple du café :
1) Mettre l’eau dans la cafetière
2) Mettre un filtre
3) Mettre le café dans le filtre
4) Appuyer sur le bouton de mise en route
Nous pouvons considérer que notre description manque de précision : comment se présente le café, en grains ou moulu ? Les actions sont différentes dans les deux cas.
SI café en grains
ALORS
-Prendre le moulin - Prendre du café dans le pot de café en grains - Moudre le café - Mettre le café moulu dans le filtre |
SINON
- Prendre le pot de café moulu - Mettre le café moulu dans le filtre |
FIN SI
Nous répétons dans les deux cas la même action, (mettre le café moulu dans le filtre), nous pouvons donc simplifier l’écriture de l’analyse de la manière suivante.
SI café en grains
ALORS
- Prendre le moulin à café - Prendre du café dans le pot de café en grains - Moudre le café |
SINON
- Prendre le pot de café moulu |
FIN SI
Mettre le café moulu dans le filtre.
SI la condition est vraie, le traitement A sera effectué, SINON c’est le traitement B qui le sera et la dernière action, (mettre le café) sera systématiquement exécutée.
Notion de prédicat
Un PREDICAT est l’énoncé d’une proposition logique concernant les éléments d’un ensemble donné. Comme pour toute proposition logique, la valeur du prédicat est une valeur BOOLEENNE ( VRAI ou FAUX ). |
Exemple :
Soit l’ensemble des lettres de l’alphabet. La proposition ‘’est une voyelle’’ est un PREDICAT.
On distingue :
- LES PREDICATS ELEMENTAIRES :
Ce sont les opérations élémentaires à résultat booléen.
Exemples :
A < B
A = B
A > B
- LES PREDICATS COMPOSES :
Lorsque l’utilisation de comparaison ne suffit pas à exprimer une situation, on utilise les prédicats composés qui sont des expressions d’objets de type booléen.
Exemples :
(A < B) ou (A > C) et (C = D) avec (A, B, C) entiers.
Cette structure est généralement employé lorsque le nombre de cas est supérieur à deux |
- Les termes relatifs aux structures sont écrits en majuscules et soulignés.
- Le début de structure est relié à la fin de structure par un trait vertical.
- Les structures alternatives de ce type commencent par AU CAS OU nom de la variable, suivie de chacune des valeurs que peut prendre cette variable avec leurs instructions correspondantes et se terminent par FIN CAS.
AU CAS OU VAR =
VAL1 : Instruction1
VAL2 : Instruction2
VALN : Instruction N
FIN AU CAS OU
Notre café ne peut avoir initialement que deux états. Lorsque la condition testée ne peut prendre qu’un nombre relativement faible de valeurs bien définies, on peut utiliser une autre structure d’alternative appelée AU CAS OU.
On appelle ITERATION toute répétition de l’exécution d’une action. |
Il apparaît nécessaire de disposer de structures algorithmiques permettant de décrire de façon commode une itération, que l’on connaisse ou non le nombre de répétitions.
Les structures itératives avec test en début de boucle commencent par
TANT QUE condition(s) puis FAIRE et se terminent par FIN FAIRE.
TANT QUE condition ou booléen
FAIRE
Instruction1
Instruction2
FIN FAIRE
Reprenons l’exemple du café.
Considérons maintenant que l’on veuille adapter la qualité de café mise dans le filtre en fonction de la quantité de tasses à produire.
L’action METTRE DU CAFE peut se décompose en :
Remplir une mesure
Verser la mesure dans le filtre
Cependant si une seule mesure n’est pas suffisante, nous devons reproduire plusieurs fois ces deux mêmes actions.
L’analyse devient alors :
TANT QUE le café est insuffisant
- Remplir une mesure de café - Verser son contenu dans le filtre |
L’expression qui suit le TANT QUE exprime la condition à respecter pour que l’action se répète.
On constate que le test est effectué avant de faire, ne serait ce qu’une fois, les actions concernées par la boucle.
Si la condition est fausse d’entrée, il n’y a pas exécution de la boucle. Les actions qui font partie de la boucle peuvent donc être exécutées un nombre de fois variant de
0 à N.
Ce type de structure est appelé :
ITERATION AVEC TEST DE DEBUT DE BOUCLE |
Les structures itératives avec test en fin de boucle commencent par :
REPETER se terminent par JUSQU’A condition ou booléen.
REPETER
Instruction1
Instruction2
Instruction3
JUSQU’ A condition ou booléen
L’itération avec test de fin de boucle permet d’être sûr de faire au moins une fois le traitement qui se trouve dans le corps de la boucle.
Logique du schéma ‘’REPETER’’
- La condition est évaluée après exécution de la série d’actions.
- Si la condition est vérifiée, le processeur sort de l’itération et continue les traitements.
- Si la condition n’est pas vérifiée, le processeur exécute de nouveau la série d’actions et réévalue la condition.
- Dans ce schéma, la série d’actions A est exécutée au moins une fois,
et le nombre des itérations n’est pas connu à l’avance.
Les termes relatifs aux structures sont écrits en majuscules et soulignés.
Le début de structure est relié à la fin de structure par un trait vertical.
Les structures itératives comprenant un nombre précis d’itérations commencent par POUR var VARIANT de ‘’I’’ à ‘’J’’ (au pas de ‘’K’’)
puis FAIRE et se terminent par FIN FAIRE.
POUR var VARIANT de ‘’I’’ à ‘’J’’ (au pas de ‘’K’’)
FAIRE
Instruction1
Instruction2
Instruction3
FIN FAIRE
Si le pas n’est pas précisé, il est implicitement égal à 1. Le pas d’ incrémenta-
tion peut être négatif (dans ce cas-là les bornes doivent être bien sûr être inversées).
Attention au langage utilisé.
Reprenons l’exemple du café.
Considérons maintenant que l’on veuille adapter la qualité de café mise dans le filtre en fonction du nombre de tasses à produire et que ce nombre soit égal à 10.
Si l’on considère qu’à une mesure correspond une tasse.
Les actions ‘’Remplir une mesure’’ et ‘’verser la mesure dans le filtre’’ vont être à exécuter 10 fois.
le principe revient donc à compter le nombre de fois que l’on fait l’action, et à s’arrêter lorsque ce nombre est égal à 10.
Pour faciliter la compréhension, on peut considérer que l’on a un compteur qui s’incrémente à chaque fois que l’on fait la série d’actions concernées et que l’on teste régulièrement pour savoir si l’on est arrivé à 10.
L’analyse devient alors :
TANT QUE je ne l’ai pas fait 10 fois
- Remplir une mesure de café - Verser son contenu dans le filtre |
Ce type de structure peut se représenter schématiquement de la manière suivante :